Concours d'écriture

Voilà je suis enfin de retour, enfin je sens sur mon visage la delicatesse de ta respiration. Comment puis je expliquer à quels points du ta manqué. La douceur de tes naseaux frolant avec légereté mon visage me fais tellement plaisir. Tu ma tellement manqué toi mon bel ami. Licol, longe, brosse,... Je reprends enfin le chemin l'écurie. J'aime tellement passé du avec toi, toi qui me comprends. Si nous allions ensemble faire un tour. Tu semble tellement heureux de sortir enfin de ton box, je sens sous moi que tu danse tellement tu es impatient. Il est temps d'aller nous promener mon ami. Par un chemin de terre nous prennons enfin la clé des champs loin de tout ce monde qui nou empêche de respirer. Lançait au galop je sens sur mon visage l'air du paradis. J'ai l'impression de voler quand je suis avec toi. C'est une si belle journée, je suis heureuse de la passer en ta compagnie. Une compagnie bien plus agréable que celle des hommes. Je me sens si bien, si légère, je lache les rênes écarte les bras comme un oiseau je ferme les yeux ai-je quitté le sol ? J'en ai l'impression, quand j'ouvre enfin les yeux, tu ralentis un fin ruisseaux coule a nos pieds tu te penche pour boire. Et nous reprenons notre chemin au milieu des champs de blé dorée, mais cet fois-ci nous somme au pas, nous marchons lentement. Le soleil se couche nous devrions rentrée, le chemin en sens inverse semble beaucoup moins long, je suis si triste de te quitter déjà, mais nous nous reverrons demain et tout les autres jours après. J'ai tellement hâte, à demain mon bel ami. C'était une merveilleuse journée que j'ai passé en ta compagnie.

Cette journée d'automne s'annonçait parfaite. De chauds rayons de soleil surplombaient ma chambre aux couleurs vives. Mes cheveux couleur paille dansaient doucement sur mes épaules pendant je me dirigeais tranquillement vers ce que j'appelais mon petit coin de paradis. Je marchais tranquillement sur le terrain gazonné les premiers rayons du soleil dansant au rythme de la musique jouant dans mes oreilles. Ce n'est que lorsqu'une immense silhouette se dessina dans la lumière matinale qu'un sourire fît irruption sur mes douces lèvres. Un petit sifflement s'échapa de ma bouche, puis fût répondu par un doux hennissement provenant d'un champs voisin. À ce moment je me mis à courir, mes longues jambes sportives foulant l'herbe grasse. Plus je m'approchais, plus la haute silhouette hennissait. C'était un hennissement à la fois tout doux, mais si strident!, un hennissement à faire frissonner un mort. Je laissai tomber mon sac que je transportais depuis mon départ de la maison pour courir plus rapidement vers ma bête. Ce n'est qu'à ce moment alors, après de multiple caresses, qu'il me laissa doucement le chevaucher. Nous galopions doucement à travers champs, nos deux corps formant qu'un seul. Ses puissants muscles traissaillaient sous moi à chaque impulsion, il me répondait. Doucement, le soleil alla se percher haut dans le ciel ... Et c'est à ce moment, que notre galopade effrenée fût peu à peu interrompue par la venue des propriétaires...

Une nouvelle journée commence...
Je me lève, enfile mes bottes, qui m'attendaient au pied de mon lit. Je suis encore en robe de chambre, mais ce n'est pas grave. Je me lève silencieusement de mon lit qui grince légèrement, libéré de mon poids. J'avance lentement, descends marche à marche, doucement, silencieusement... J'arrive en bas, me dirige vers la porte. Je l'ouvre, déjà à cet heure matinale, la lumière m'éblouit. Mais je continue. L'aube caresse doucement mon visage. Ça tape, ça tape fort. Un hennissement terrible déchire le silence qui régnait depuis la nuit. Je continue à avancer, pressant le pas. Vite. Dans l'allée de boxes, seul des bruits de sabots martelant le sol. Je continue. Je ne dois pas m'arrêter. Mais après avoir parcouru cette distance interminable, je m'arrête, me tourne vers un boxe, à droite. Le claquement de sabots cesse. Le silence pèse lourd. Elle me regarde, je la regarde. Son regard dépasse mes apparences, me juge-t-elle ? 6 Mois... 6 Mois que tout le monde la déteste. 6 Mois que tout le monde l'enferme. 6 Mois que tout le monde l'évite. 6 Mois que tout le monde la craint... La haït même... Pourquoi les hommes sont ils si cruels ? Après un petit cliquetis de déverrouillage, ta porte s'ouvre d'elle même. Rien ne peut plus nous séparer. Ni les barrières, ni le regard des autres, ni les cicatrices couvant son corps, ni notre différence. Elle sait ce qu'il va se passer si elle ne pars pas. Elle sait que plus personne ne veut d'elle. Elle sait que bientôt, elle souffrira puis mourra. 6 Mois que tout le monde pense à ça. 6 Mois que tout le monde te déteste. 6 Mois que PERSONNE ne te comprends. 6 Mois que je viens te voir en cachette. 6 Mois que j'ai une amie. Mes bruits de pas sont étouffés par la paille de son boxe. Elle me regarde l'approcher, sans bouger. Ses oreilles restent pointées vers l'avant. Elle me dévisage. Je tends une main vers son encolure noire, mêlée de bordeaux... Ses crins sont emmêlés, son poil est collé sur sa peau par la sueur, mais on sent qu'elle n'a jamais rien fait de mal. Ils sont simplement incapables de la comprendre. Mon père vient en courant, il crie. Je n'entend pas ce qu'il dit. Elle non plus. Mais il me détache de se rêve subitement. Elle a peur, évidemment, mon père lui crache dessus et claque la porte. Mais qu'a-t-elle fait ? Je le pousse, ouvre grand la porte de son boxe. Fait des grands gestes et crie. Va. Plus rien ne te retiens Sauve toi. 6 Mois que tout le monde te déteste. 6 Mois que tout le monde te craint. 6 Mois que tout le monde se pose des questions sur ta survie. 6 Mois que je m'inquiète pour toi. 6 Mois que tu es Libre.

Aujourd'hui, en cette belle journée d'automne, je me baladais, sur ma jument alezane, à cru, dans les vastes champs derrière l'écurie. Traviata n'avait qu'un simple licol et qu'une longe, que je tenais dans mes mains, en guise de rênes. Les belles allures de la jument me berçait, j'étais aux anges. Elle et moi, on pénétra dans un petit boisé et en voyant une belle ligne droite, je demanda le galop. Trav' prit le galop instantanément, contente de galoper à l'extérieur, ça lui changeait du manège. Je ne pouvait m'empêcher de regarder la tête de ma jument, ses crins voler au vent, ses yeux si expressifs qui semblaient heureux. On galopa de longues minutes, puis on repassa au trot pour prendre le chemin de retour à l'écurie. Traviata et moi, on étaient faîtes pour aller ensemble, je le savais. Elle et moi, on rentra dans l'écurie, peu de temps après. Je pris soin de la panser pour que son poil brille. Je la remis au box avec une carotte, puis je partis, lui disant au revoir. Malheureusement, je ne pensais pas que c'était un adieu, que je lui faisais.

Aujourd'hui, c'était samedi matin; notre, samedi matin. Tu te rappelais très bien que c'était notre journée de congé, notre journée à nous deux. Une journée qui s'annonçait déjà très bien. Malgré l'heure matinale, la rosé habituelle avait déjà laissé place aux délicieuses odeurs des plantes et des fleurs, mais surtout aussi celle du foin humide, qui te faisait sans cesse redresser la tête avec appétit. De la même manière que je le fais depuis que je te connais, j'ai pris le temps de te brosser avec soin ce matin, pour retirer toute poussière, terre, ou quoique se soit qui y serait incrusté. Je t'ai par la suite baisé avec affection le bout des naseaux et t'ais fait sortir à l'extérieur, en direction de notre petit coin à nous. Ce pré, tu le connais trop bien. Notre routine du samedi matin, tu la connais trop bien. À chaque fois, tu prend quelques minutes à te défouler dans les herbes hautes, à laisser les rayons chauds zigzager sur ta robe colorée, à observer les autres équidés présents sans trop leur prêter attention. Et quand, finalement, j'arrive près de toi, tu semble prendre des ailles, et tel un ange, tu approche vers moi en attendant qu'une chose; un peu d'amour. Pour ma part, je n'attend qu'une chose, et tu sais très bien ce que c'est. Une fois t'être roulée, tu reste couché comme à ton habitude, et moi, je viens me blotir dans les crins lavés de ta crinière flamboyante tout en commençant à te parler. Te parler de tout et de rien, d'une voix basse et rassurante. Sans le savoir, je te racconte une histoire, notre histoire. L'histoire d'une vie, d'un amour plus que réciproque, et d'une amitié éternelle. C'est donc ainsi, bloties l'une contre l'autre, couchées dans les prés, que nous passons toutes nos matinées depuis tant d'années..

Je marchais, je connaissais bien ce chemin, une ligne droite, un virage et tu était là, devant moi, ton regard azur se perdant dans mes yeux. Je portais ma main vers mes lèvres et après un bref sifflet, tu venais vers moi attendant fidèlement ma caresse matinal.Doucement, je portais mes mains vers ton encolure et avec douceur, je flattais ton chanfrein. Tout en enfilant ton filet, je te murmurait des mots à ton oreille, toi si plein d'écoute et toujours à mes côtés. Avec confiance, tu me suivais avec finesse, trottant sur tes membres à l'allure d'une musique que j'imprégnais en moi comme un souvenir intarissable. Je t'arnachais, et suivant la méthode habituel, je pris appuis sur ton dos et chevaucha ton corps si chaud et si souple. Alors que nous prenions le même chemin et que comme à l'habitude tu le passais au grand galop, un mouvement me déstabilisa, ce mouvement tu l'as sentis, comme tu as sentis mon corps glissant de la selle, tu avais totale liberté tandis que moi je m'écrasais chaque seconde plus vers le sol. Je sentis très vite le contact du sol dur. Je ne pleurais pas mais je savais déjà que tu serais loin et que ce serait avec finesse que je devrais te récupérer. Ouvrant lentement les yeux, je fus surprise. Tu étais là, te tenant devant moi, les yeux rivés vers les miens, ton bout du nez venant touché mon front. C'est à ce moment que mes larmes tombèrent, mais je ne pleurais pas de tristesse mais de joie..Le lien s'était solidifié, nous n'étions plus deux simples amis, nous étions deux cœurs unifiés jusqu'à la fin de nos vies. Avec un grand sourire je t'enlaça de tout mon être et après quelques minutes je repris appuis sur ton dos. Et c'est ainsi que nous avons repris le chemin du retour, de nouveaux unis, pour toujours, à jamais.

Les rayons du soleil transpercent mes volets et viennent éclairer ma chambre. J’ouvre lentement mes yeux et lance un vague regard vers mon réveil. 8h00. Aujourd’hui c’est … Samedi ? Samedi ! Je me lève d’un coup, je file vers la salle de bain. Après une bonne douche, m’être préparée et avoir mangée, je suis prête. Enfin prête. Ce jour, je l’avais tant attendu. Je savais qu’il resterait gravé …
Comme d’habitude, mon père m’emmène en voiture. Une demi-heure plus tard, je suis arrivée. Enfin arrivée.
Aujourd’hui, je n’ai pas besoin de voir la liste, je sais que je vais le monter. Lui.
J’arrive aux écuries. Il a changé de box mais ça, je l’avais déjà remarqué la semaine dernière. Je suis devant son box. Évidement, il m’a reconnu. Il tourne doucement la tête vers moi. Il est allongé et il me regarde. Je prononce doucement son nom et il pointe ses oreilles. Il est tellement beau. Ila une robe mélangé .. Je dirais Rouen ou même Alezan. Avec une grande liste blanche. Il n’est pas très grand mais, moi, sa taille me suffit. Je le trouve parfait.
J’ouvre doucement la porte de son box. Il me regarde avec ses yeux marrons. Je l’appelle une deuxième fois par son nom. Je tend ma main vers son chanfrein. Lui, il avance son chanfrein. Je le caresse. Il est tellement sage.
Je le fais se lever, pour mon plus grand regret. Je lui mets son licol violet qui commence à être un peu vieux. J’attache sa longe puis je le panse tout en prenant mon temps. Voilà, il est beau et harnaché.
Je prends les rênes. Je commence à marcher et il me suit. Je vais vers le chemin de promenade.
Je m’arrête et je me met en selle. Il ne dit rien. Je le mets au pas.
Ce chemin, nous le connaissions par cœur. Ça allait faire 2 ans qu’on l’empruntait. Mais aujourd’hui, ce n’était pas comme d’habitude …
Cette journée fut inoubliable comme toutes les fois où je l’ai monté. Après un parcours de Cross, du TREC et un peu d’Endurance, nous étions au triple galop. Notre dernier …
Arrivés à l’écurie, je le panse longuement. Puis je le mets au pré et il part rejoindre ses copains. Mais avant il avait pris délicatement la pomme que je avais tendu.
Maintenant il galopait librement. Il s’arrête et me regarde. Il se cabre et hennit. Je savais que c’était pour me dire au revoir. Je souris. C’était une excellente journée en compagnie de Lui. Ce cheval est parfait mais ce n’est pas n’importe lequel, Lui, c’est ATHOS …

C'était un froid matin de Novembre que je sortais de la voiture, le jour à peine levé, direction les écuries, mes affaires à la main. Toi tu étais là, piaffante dans ton box, et m'appelant même d'un hennissement fluet et clair à mon arrivée. Je te souris, posai mes affaires et m'approchai pour te coller un bisou entre les deux naseaux. Tu étais tellement petite que ta tête ne parvennait à sortir entièrement du box, d'ailleurs tu étais sur la pointe des sabots pour parvenir à percevoir ce qu'il se trâmait dehors. Moi aussi j'étais petite, j'avais 6ans, à peine. 5ans et demi peut-être. Aujourd'hui c'était la première fois, notre première fois à toute les deux. Premier concours qui me donnait la boule au ventre.
" Dépêche-toi Mann', on va être en retard. " M'avertit ma mère. Je prends le licol, te sors, te brosse un coup, te protège puis te fait rentrer dans le van. Tu y montes sans problème, c'est pas la première fois. Peut-être n'y serais-tu pas rentrée si facilement si tu savais où on allait En concours ma fille, en concours.
Une bonne heure et demi plus tard, c'est notre tour. " Dossard n°11, Manon Bachelet montant Lolie. " La cloche sonne, je frémis, et tu bondis. On est parties. Le 1, le 2, le 3, le 4, le 5, le 6, le 7, le 8, le 9, le 10. Tout s'est si vite enchainé ! Epuisée mais ravie, je me laisse totalement allée à la récéption du dernier obstacle. Un chien entre en aboyant sur la piste ; tu piles et je tombe, assise dans le sable. Eliminatioooon qui conclut cette journée, néanmoins fabuleuse
Je t'aime Mon Poney.