< Sorties d'Afterglow Ambitious

< LE JEUDI 21 AOÛT 2008
RENCONTRE

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Je venais de faire l’acquisition d’une nouvelle bête. Déjà, j’avais des rêves de grandeur pour nous. Je nous voyais champions à multiples reprises. Je voyais mon grand faire des tas de poulinous’ et générer des futurs star d’équitation… Pour commencer, il fallait apprendre à se connaître mutuellement et s’entraîner et bucher ! Je me dirigeai vers mon cheval, mon nouveau partenaire. Un magnifique hollandais de 17.2 mains et de 12 ans…

Je m’assis sur une clôture, attendant avec impatience que le van arrive enfin ! J’avais emmené un jus d’orange que je sirotais lentement, afin de dissiper mon impatience. Il était long le temps… Arf !

Ma boisson était presque terminée lorsque j’entendis, enfin, le ronronnement d’une voiture qui semblait assez… lourde. Était-ce ? J’ouvris grand les yeux. Mon rêve devint réalité lorsque je vis un van bleu foncé avec des rayures vert forêt ! Je sautai de la clôture, laissai choir mon verre au sol. J’accouru vers le stationnement.

J’aidai à sortir le bel étalon du van. Je le sortis dans un paddock. Question qu’il se dégourdisse après le long voyage. Je ramassai mon verre et revint sur la clôture pour admirer cette masse de muscles de et puissance galoper. Quelle fougue il avait ! J’en étais soulagé. De le voir ainsi devant mes yeux me confirmait que j’avais fait un excellent choix… J’étais heureuse d’avoir acheté Afterglow Ambitious…

Une fois qu’il fut calmé et qu’il ait pu brouter pas mal, je me décidai finalement à le rentrer à l’écurie. Pour faire plus ample connaissance, je le pansai. Sa robe était impeccable et le pansage était plutôt inutile, mais je n’en avais cure. De toute façon, le pansage favorisait la bonne circulation ! Je pris donc tout mon temps, tout en lui parlant. Je lui racontais mon attente, ma décision d’achat, mes espoirs… Je croyais d’ores et déjà en nous…

Je lui caressai longuement l’encolure tout en le regardant dans les yeux… Ceux-ci étaient expressifs, j’en étais touchés… Que de douceur et de tendresse dans ses prunelles. Je l’attaché avec le lead-chain et le sortis. On partit se promener dans les champs tout près, le faisant brouter, au passage. Nous ne rentrâmes qu’une heure plus tard. Je le laissai au box, où il faisait plus frais. Je lui laissai une belle pomme dans sa mangeoire et vaquai à mes tâches habituelles, le cœur léger, l’âme en fête.

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